Au loin, Char ; devant, le trouble.

Publié le par Impressions éphémères, le blog

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Que découvre l'autre lorsqu'il se confronte au monde proposé par une oeuvre ? Quel voile soulève-t-il ? A quoi est-il alors confronté ? Une distance infranchissable me sépare de lui (d'elle), comme le seuil d'une porte dont je croirais ne pas cesser de m'approcher, mais que je ne parviendrais pas à passer. Elle peut ôter ses voiles (les sept, pourquoi pas) ce sera comme s'ils se recontituaient.

"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience."

René Char, Fureur et mystère, A la santé du serpent, VII.

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C
<br /> L'art à mon sens, au sens premier, est un besoin de résonnance, créer et toucher... C'est comme jeter une pierre dans un puits asséché, en souhaitant qu'elle provoque une résurgence spontanée et<br /> laisse entendre l'écho de sa noyade.<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> L'art est alors un risque pris dans le monde, le risque de trouver en lui des vibrations ou du silence. Un beau risque à prendre.<br /> <br /> <br /> <br />