Top articles
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Sauver la tête.
Dans ce temple néoclassique, les têtes sont à l'honneur. Têtes masculines, en l'occurence. Le preuve : on les couvre de manière raffinée. On les met à l'abri dans des boîtes. Bien faites et, n'en doutons pas, bien pleines. Plus de légèreté, moins de prétention...
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Hier et demain...
L'éphémère passage d'hier à demain. Il emprunte cependant à la durée quelque chose qui lui permet de s'installer un peu. Pas trop. Juste de quoi vivre, avec toutes les nuances du spectre lumineux de l'expérience se déployant entre subir et jouir. Bien...
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Tensions et harmonie.
Des tensions sont fécondes. L'effet de régularité des productions humaines paraît mettre de l'ordre dans le mouvement incessant des objets naturels. Cette apparence d'ordre rassure par les directions qu'elle ouvre, semble proposer alors qu'elle les impose....
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Renverser.
Il est des souvenirs renversants. Des images qui rendent lassantes les averses automnales qui préparent brouillards, gelées, et autres frimas.Des images qui, simultanément, rassurent par la certitude que des ailleurs désirables existent, et des ici heureux...
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Laissez-les vivre ...
La pomme, toute une histoire, et même une source d'histoires. Alors qu'elle est à notre image, ou nous à la sienne. Il suffit de surprendre une réunion de pommes. On y retrouvera nos problèmes : l'augmentation des pommes agées, et un définit croissant...
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Lézard heureux ?
Pour vivre heureux, vivons cachés. Y a-t-il quelque chose comme du bonheur pour un lézard ? Le terme est vraisemblablement excessif. Des situations calmes, d'autres plus inquiètes, certainement. A l'abri des feuilles d'un pommier, proche des branches,...
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L'attente.
Le moment de l'attente, précieux et oppressant. Le meilleur et le pire. Enfin, ce que l'on prépare va permettre de briller, d'exister aussi intensément que l'on peut se sentir en mesure de le faire. Et il va falloir accepter que rien n'aille comme on...
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Laissez passer les images !
Ombrelles végétales ou multiples bouquets de mariées ? Il suffit de faire varier le point de vue, et de laisser faire la lumière. L'été (il suffit de chercher dans sa mémoire et on se rappellera que cette saison existe) donne à l'imagination et au désir...
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La puissance aveuglément inventive de la nature.
La nature ne ménage parfois pas ni sa puissance ni ses effets. Elle n'hésite même pas à donner toute sa place à un arbre, dût-elle pour cela faire disparaître le ciel. Une espèce de divinité primaire, cet arbre. A ce point peu enclin à respecter les règles...
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Il est temps de réapprendre à croquer la vie.
Photographier c'est aussi se donner la liberté de révéler le réel. Aussi. Au mieux. LA difficulté. Parfois, en lieu et place de cette révélation, l'imagination, un peu plate ou épuisée, se contente de produire une manière d'insister sur le banal, non...
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Etudier, cela demande de la persévérance.
Etudier, soit, mais à quel prix ? Prendre sa retraite, mais à quel âge et avec quelle pension ? En Angleterre, les frais d'incription à l'université, jusqu'alors plafonnés à 3290 livres (autour de 3800 €, ce qui est déjà beaucoup), pourront se monter...
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... les nuages qui passent...là-bas...là-bas...
Qui n'aimerait être l'"extraordinaire étranger" de Baudelaire ? S'il s'en trouve passant ici, il se sera égaré, mais pourrait en profiter pour interroger son insensibilité. Comment ne pas éprouver à la vue des nuages autre chose que de l'amour ? Leur...
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A l'horizon, le Flower Power ?
En saturant la vue de fleurs, l'horizon, inaccessible, disparaît. Inaccessible, il l'est toujours ; mais il paraît à portée de main puisqu'on le découvre sans cesse. En inspirant de tous ses poumons un parfum apprécié, l'environnement en est transformé...
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L'art du marketing, ou l'argent a une odeur de sainteté.
L'Eglise est dans le monde. Soit. Un sociologue, un historien, un polémiste, ou un simple quidam le diront. La spiritualité ne peut échapper à l'époque, à la société, dans lesquelles elle existe. A sa manière elle en dit quelque chose. Que, comme toute...
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Allons-nous vers l'hiver ?
L'hiver dépeuple les allées des parcs, libère les bancs des corps avachis, alourdis, amoureux, fatigués, assoupis, bavards, distraits, inquisiteurs, rêveurs, joueurs ; il vide les poubelles. Il rend disponible le paysage, et fait des postes d'observation...
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Jouir de regarder.
Notre oeil a ses faiblesses. Par habitude, ou pour des motifs qui nous échappent, il est attiré parce que qui lui procure un certain plaisir. Il se sent flatté que certains objets, certaines formes, des asemblages de couleurs, des tensions entre des valeurs,...
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Jouer avec le lieu.
Observer une personne dans des situations variées pour la connaître. Au moins un peu. Les scientifiques ne font rien d'autres, et ils ne s'en sortent pas si mal. Pourquoi ne pas faire varier le point de vue, mais aussi l'ouverture des yeux, et les filtres...
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Chemins.
En haut, un maître. Des escaliers pour l'approcher. Contempler ses oeuvres. Puis repartir, chercher son propre chemin.
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Tradition et humour.
Comment inviter à se désaltérer en mettant hors jeu (au moins en apparence) le marketing des limonadiers multinationaux qui impose une marque ?
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Réflexions
La réflexion n'est assignée à aucun lieu : elle requiert la lumière et la cherche.
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"Il suffit de passer le pont..."
(si, pour une fois, je me taisais et laissais la photo évoquer ce que bon semblera aux passantes et passants qui, d'aventure, s'aventureraient sur les chemins qu'elle propose... laisser la parole, au lieu de la monopoliser, faire un peu plus silence....
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En apesanteur ?
Dans la Lune, et le nez dans les nuages. En attendant les étoiles, pour y poser la tête.
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Abstraction I
Isolé, hors de son lieu le plus naturel donc le plus probable, qu'est-il encore ? Comme une simple branche accrochée pour rompre le silence du blanc et de la rectilinéarité. Perdu nulle part. Ailleurs, mais pas là où il s'attend à déployer sa ramure....
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Féminisme
I l est des mots à la fois nécessaires et énigmatiques. Peut-être est-ce le cas de tous ceux qui concernent des engagements qui désignent des chemins qui, devant être parcourus toujours à nouveau, n'ont pas de terme. Des engagements libres.
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C'est un cas, ce K1.
Il est un funeste destin. Pensons un instant à Caïn, le héros tragique d'un mythe. Porteur d'une marque maudite, partout il alla se cacher. Lui, à l'errance condamné, la conscience pleine d'Abel, le voilà dans une poubelle. Notre temps, prompt à l'ironie,...