Pour ce que rire est le propre de l'homme.

Publié le par Impressions éphémères, le blog

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Le dos au soleil  qui va vers le couchant, ils rient. A en perdre l'équilibre. A en tomber à la renverse. Sans en éprouver la moindre inquiétude. Ils ne sont plus que rire, leurs corps y trouvant une âme. Peut-être même échappent-ils ainsi au temps, et atteignent-ils une forme d'immortalité : le rire n'a pas d'âge, il est aussi jeune et aussi vieux que l'humanité.

Plus loin, un banc, vide, comme dépeuplé, inhabité, éclairé par un réverbère. Deux dispositifs techniquement  inconstestables. Sans âme, sans vie, sans rire.

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B
<br /> en fait ce qui a le plus attiré mon regard, ce sont ces drôles de platanes, pourquoi iles ont des racines comme çà? je me demande<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Ce sont les troncs : à force de couper les branches au ras du tronc, ils enflent. Et en deviennent monstrueux, ou risibles.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Le lieu est étonnant avec cette sculpture qui fait de la balade un lieu de spectacle, ces arbres aux troncs improbables (mais qu'est-ce donc?). Si je comprends bien, on se rit de nous. bah, le rire<br /> étant communicatif... voilà une pause détente.<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Se rit-on de nous ? Ce n'est pas certain. Ces personnages me semblent d'abord rire ensemble. mais de quoi ? Peut-être de nous, peut-être pas. Ils invitent à les rejoindre : il reste de la place<br /> sur ces bancs, et l'on ne se prive pas de le faire.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> La lueur du réverbère et l'éclat de rire.<br /> J'aime cette image, une cascade de rires, j'aime rire aussi, le rire est libérateur, fédérateur car il est parfois contagieux. Un fou rire me laisse dans un état physique proche de l'après chagrin<br /> d'enfant, en beaucoup plus gai. Merci pour cette image et vos mots.<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> "La lueur de réverbère" ... C'est vrai qu'après un fou rire, on est un peu vidé, plus léger, déjà plein du regret que le rire ait cessé.<br /> <br /> <br /> <br />