Le désir de donner forme à la lumière.
A la manière d'un écrin un peu grossier pour unir terres et lumières. Comment croire que les jeux par lesquels la lumière révèle sa richesse peuvent ne pas rester immatériel mais trouver à s'incarner dans le lourd, le pâteux, le friable, la matière ? Mais il faut bien se rendre à ce qui s'impose, ce qui déchire le voile d'un des secrets des peintres. Il faut unir des terres avec une eau parfois grasse, visqueuse, pour que l'air diaphane prenne une consistance sur une toile, un carton, un velin, et que le feu de l'inspiration donne forme et chair au désir qui l'anime et qui entre en écho avec le désir qui fait vibrer êtres et choses, les rendant, à sa manière, beaux.