Allons-nous vers l'hiver ?
L'hiver dépeuple les allées des parcs, libère les bancs des corps avachis, alourdis, amoureux, fatigués, assoupis, bavards, distraits, inquisiteurs, rêveurs, joueurs ; il vide les poubelles. Il rend disponible le paysage, et fait des postes d'observation ou de repos des paysages. Vacants, vides, vains. Un monde sans humain serait un grand hiver. Un monde déshumanisé, un hiver programmé.