Aller où le regard porte.

Publié le par Impressions éphémères, le blog

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Que voit-on du chemin que l'on parcourt ? La plupart du temps, comprendre même de quoi il est fait constitue la difficulté.  On sait un peu d'où l'on vient, un peu. On ignore où l'on va, même si on imagine où l'on aimerait se rendre. Sans même savoir si ce lieu existe. On chemine, chacun à son pas. Parfois ce chemin est commun. D'autres fois, il est isolé. Certains n'en prennent conscience que tard. D'autres en font un élément de leur bonheur. Regarder son chemin.

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E
<br /> <br /> Cette photo ! on dirait que la pierre dessine un fleuve, légèrement agité...<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Très bien regardé. La Loire est un fleuve aussi puissant qu'un fleuve de pierre.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> "Aller où le regard porte" est sans doute le plaisir extrême pour le photographe en quête d'aventure.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Tout à fait !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> la photo rend le chemin surprenant, pris au plus près, certainement pas à mesur d'homme, mais à celle du pied ?<br /> <br /> <br /> L'expression "suivre son (petit bonhomme de) chemin" m'a toujours paru un peu suspecte : comme si on n'avait qu'un chemin qui nous appartiendrait, ou déjà tracé d'avance.. enfin bon. l'image<br /> du chemin est comme la fenêtre ou la porte : une invitation.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Je sens que tu concèdes ce avec quoi tu n'es pas vraiment en accord... le chemin est une amnière facile de se dire qu'il doit bien y avoir une espèce de continuité dans ce que nous vivons, même<br /> si elle n'est que rétrospective. Et quand nousagissons, ne cherchons-nous pas une ligne à suivre pour nous orienter, même si ce n'est que pour nous rassurer par l'illusion qu'il y en a bien une.<br /> Il faut l'ironie d'un Diderot pour parler de ce qui était écrit dans le grand livre. On ne suit certainement pas un chemin, on le fait sans disposer de maîtrise, d'où le nez sur les pavés, qu'on<br /> a du mal à discerner. Il est possible que même en écrivant cela je sois le jouet d'une illusion et que le brouillard soit une meilleure image de ce que nous vivons. Au moins, ce brouillard me<br /> permet de te rencontrer, de post en comm (et réciproquement), et je ne m'en plains vraiment pas.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> peut-être que la lecture de Jim Harrison " une odyssée américaine" répond à ces questions.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Je n'ai lu que trois ou quatre romans d'Harrison, avec grand plaisir. Je note cette référence pour les prochaines grandes vacances. Merci, Brigitte.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> Comme le dit très bien Catherine, le chemin est fait de quelques gouttes. Lumières sur notre passage. Nous nous retournons et tout est déjà reparti à la nuit. Nous regardons devant comme dans un<br /> tunnel qui ne finit jamais.<br /> <br /> <br /> Moi, j'avoue que je ne vois pas grand chose... Heureusement qu'on a inventé l'électricité !<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> La différence entre le chemin et le tunnel réside dans le ciel et le paysage : un chemin impose sa direction, mais permet de découvrir, au moins par les yeux, tout ce qui l'entoure immédiatement<br /> et ce qui le surplombe. Ce qui n'est pas rien.<br /> <br /> <br /> <br />